Alors que les dirigeants mondiaux s'efforcent de limiter le réchauffement planétaire conformément à l'accord de Paris, de nouvelles estimations de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) indiquent que d'ici les six prochaines années, la température moyenne globale risque de dépasser 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels. La probabilité que cette hausse se concrétise est de 80%, mettant le monde en état d'alerte.
Les données émanant de l'OMM soulignent qu'en chaque année de la période 2024-2028, nous pourrions observer une augmentation de 1,1°C à 1,9°C par rapport aux températures de référence de 1850-1900. Il est également souligné que l'année en cours ou l'une des prochaines années pourrait s'inscrire comme la plus chaude de l'histoire, détrônant ainsi 2023 qui a déjà connu une température excédant de 1,48°C le niveau préindustriel.
Une des principales préoccupations exprimées par l'OMM réside dans le fait que nous commençons à dépasser le seuil de 1,5°C de manière de plus en plus fréquente. Ko Barrett, secrétaire adjoint de l'institution, met en lumière que des pics de chaleur au-delà de ce niveau ont été déjà enregistrés temporairement certains mois, ainsi que sur la moyenne de la période de douze mois précédant le rapport.
Au-delà de rapprocher ces données avec le récent record climatique, l'OMM liée aux Nations Unies soulève une sonnette d'alarme. Depuis l'ère préindustrielle jusqu'à aujourd'hui, la hausse moyenne de la température s'élève à 1,1°C, un phénomène attribué sans équivoque aux activités humaines engagées dans l'utilisation des énergies fossiles, telles que le charbon, le pétrole et le gaz naturel. Alors que notre environnement et notre biodiversité sont sérieusement menacés, des solutions alternatives existent. Des pistes telles que les énergies renouvelables, la sobriété énergétique et la réduction de la consommation de produits carnés sont évoquées.
🚨There is an 80 percent likelihood that the annual average global temperature will temporarily exceed 1.5°C above pre-industrial levels for at least one of the next five calendar years.
— World Meteorological Organization (@WMO) June 5, 2024
Back in 2015, such a chance was close to zero. https://t.co/r4cDGvY5bR pic.twitter.com/2TQiDGhEKM