Repulp : Le verre réutilisable fabriqué avec des déchets d'agrumes Lecture : 3 min
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Repulp : Le verre réutilisable fabriqué avec des déchets d'agrumes

Victoria Lièvre et Luc Fisher ont inventé Repulp, un concept qui permet de transformer les déchets d’agrumes en verres durables et réutilisables. Zoom sur ce projet éco-responsable et innovant.

Il n’y a pas que le plastique qui peut être recyclé et transformé ! C’est ce que nous démontre un couple originaire de Marseille. Grâce à leur concept Repulp, ils transforment les déchets d’agrumes en... verres réutilisables. Ces objets créés à partir de déchets difficiles à composter sont solides, lavables et durables. On vous en dit plus dans cet article. 

Les déchets d’agrumes difficilement compostables

C’est en travaillant dans un bar à jus que Victoria Lièvre a constaté l’énorme quantité de déchets produits. Elle a donc cherché comment réutiliser et transformer toutes ces chutes d’agrumes. C’est ainsi qu’est née Repulp Design, sa start-up fondée avec son compagnon Luc Fisher. 

Chaque année en France, ce sont près de 13 000 tonnes d’agrumes qui sont cultivées et récoltées (oranges, citrons et mandarines). La particularité de ces fruits, c’est que leurs « épluchures sont dures à composter, on peut les poser sur une table pendant des jours, elles ne se décomposent pas », souligne Victoria.

Un procédé de transformation secret

On se demande tous comment des déchets d’agrumes (peau, pépins, pulpe et endocarpe) peuvent être transformés en verres à boire, mais les créateurs de Repulp ne peuvent pas dévoiler tous leurs secrets de fabrication.

« Tout ce qu’on peut dire, c’est que nous récupérons la totalité de la peau, et même les pépins. La peau est transformée en poudre, elle est ensuite mélangée avec d’autres composants, tous constitués de bio-bactéries. Le tout devient granuleux et passe dans une machine à injection. C’est exactement la même méthode que le plastique finalement ! », précise Victoria.

Pour s’approvisionner en déchets d’agrumes, le couple travaille en partenariat avec Kookabarra, un producteur de jus de fruits frais du Vaucluse.

« C’est un bon compromis, car [il] doit payer pour jeter ses déchets, grâce à ça, on travaille vers une économie circulaire. Ça nous permet aussi de faire du Made in France tout en étant accessibles », commente Luc Fisher.

Soutenir le projet Repulp

Inutile de chercher, les verres Repulp ne sont pas encore commercialisées et le couple cherche encore des financements via une plateforme de crowdfunding.

Leur campagne a déjà atteint son objectif, mais vous pouvez encore soutenir ce projet. Les fonds supplémentaires permettront « d’apporter des améliorations à la cup Repulp (design, résistance, accessoires…) » et d’envisager la création d’« un site de vente en ligne », comme le précisent les entrepreneurs.