À l’ère du tourisme de masse, voyager est devenu simple et rapide. Aujourd’hui, dans les pays développés, des millions de personnes ont déjà eu l’occasion de quitter leur continent pour découvrir d’autres contrées. Néanmoins, la France a de plus en plus la cote, avec ses paysages variés et sa richesse patrimoniale exceptionnelle. D’autant plus lorsque l’on mesure l’impact environnemental lié aux trajets en avion. Mais certains décident quand même de prendre le large et veulent le faire de manière responsable.
Voyager en préservant l’environnement
L’écovolontariat permet de voyager de manière différente. Quel est le concept ? Il s’agit de participer, durant ses vacances, à la préservation de la faune et de la flore. Ce dispositif participatif permet de découvrir d’autres pays de façon responsable tout en préservant l’environnement. Une forme de tourisme engagé ! Les adeptes de l’écovolontariat choisissent des vacances collaboratives, en prenant part à un chantier ou un programme d’étude dans le respect de la faune et de la flore. Il s’agit par exemple d’étudier la biodiversité et observer son évolution.
L’écovolontariat peut consister à répertorier des espèces pour un programme scientifique par exemple. L’objectif est de protéger les multiples espèces et leur milieu. L’écovolontariat c’est œuvrer pour des activités responsables qui ne portent pas atteinte à la biodiversité.
S’impliquer dans un programme
Régulièrement, on confond l’écovolontariat et le woofing. Or, il s’agit de choses différentes. Le woofing est une sorte de bénévolat agricole en contrepartie des repas et du logement. Néanmoins, ces deux sortes de séjours sont distincts, et l’écovolontariat peut être fait sur une période assez courte, parfois seulement deux jours.
L’écovolontariat s’appréhende également comme une manière de s’informer et d’étudier la nature pour la préserver. En intégrant un dispositif de conservation de la faune, l’écovolontaire apporte une aide une association locale. L’association Cybelle Planète propose de nombreuses missions et programmes dédiés à l’écovolontariat : exploration de la faune marine en Méditerranée, étude des dauphins dans les eaux italiennes, programme de réintroduction des chevaux en Mongolie, étude des tortues dans le Var...
Quelles compétences sont requises pour l’écovolontariat ?
L’écovolontariat n’implique pas nécessairement de maîtriser des compétences particulières en sciences. Le choix des programmes est si important qu’il est aisé de choisir le trip adapté à ses goûts. Les fans d’animaux pourront aller découvrir la faune sauvage en Asie ou en Amérique du Sud, quand les passionnés de flore découvriront les végétaux en France. L’écovolontaire prend l’engagement de donner de son temps sans rémunération en contrepartie. L’écovolontariat est fondé sur un principe de bénévolat et le voyageur ne touche donc aucun salaire. Généralement, il doit participer financièrement au programme pour aider la mission. Des subventions existent pour aller en villégiature écovolontaire. Certaines entreprises peuvent apporter une contribution.
On le sait, voyager à un impact sur l’environnement. Il existe des moyens de limiter son empreinte carbone. D’abord, opter pour des moyens de transport écoresponsables (le train, le bus, le vélo ou le voilier...). Choisir le slow travel : prendre le temps de planifier son déplacement, ne pas vouloir visiter trop de choses en peu de temps.