En France, nous sommes de plus en plus nombreux à nous tourner vers les friperies pour remplir nos garde-robes.
Friperies : la conquête d'un public très large
En effet, la slow fashion et l’upcycling ont de quoi séduire :
- les puristes attachés aux pièces anciennes de qualité, conçues dans de belles matières
- les nostalgiques en quête de tenues vintage
- les petits budgets à la recherche de bonnes affaires à prix attractifs
- les écoresponsables, convaincus d'œuvrer dans le sens d’une consommation équitable
Parallèlement, le nombre de points de collecte de vêtements à mettre au rebut dans les rues ne cesse d’augmenter et les caissons ne désemplissent pas.
De la seconde main pas si durable
En dépit du supposé circuit court de nos dons de proximité, le reportage "Very bad fripes ?" diffusé sur France 2, nous démontre une tout autre réalité.
Pour des raisons budgétaires liées au coût de la main-d'œuvre, le tri de beaucoup de nos frusques se ferait à l’international, notamment en Inde, avant de réinvestir les rayons de nos friperies tricolores.
La traçabilité de nos vieux textiles démontre que l’empreinte carbone du transport pour les recycler n’est pas neutre et a un impact écologique souvent méconnu.
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